PRISE ILLEGALE D'INTERET
Publié le 13 Juillet 2010
En première instance, en novembre 2009, le tribunal correctionnel de Nîmes l’avait condamné à une amende de 24.000 euros. Le code électoral prévoyait alors l’automaticité de l’inéligibilité de l’élu condamné, mise en suspens depuis l’appel interjeté par M. Fournier.
Mais, depuis juin 2010, « le Conseil constitutionnel a considéré qu’il n’y a pas de peine automatique » , a expliqué Me Jérôme Grand d’Esnon, avocat de M. Fournier. « La Cour, si elle veut prononcer une peine d’inéligibilité doit le faire explicitement » , a-t-il ajouté. Or, dans cette affaire, « elle n’a pas prononcé de peine accessoire » , en l’occurrence l’inéligibilité. « M. Fournier conserve ses mandats » , a conclu Me Grand d’Esnon.
Pour Me Stéphane Fernandez, avocat de la partie civile, « la morale publique commanderait à Jean-Paul Fournier à démissionner de l’ensemble de ses mandats. Dans toute démocratie évoluée, on démissionne quand on est condamné à une peine infamante. Surtout quand on est un législateur » , a-t-il déclaré.
Une condamnation pour PRISE ILLEGALE D'INTÉRÊT devrait etre assortie obligatoirement d' une condamnation de X années d'inéligibilité (5 ans à vie par exemple suivant l'importance du délit).
Sans condamnation pour prise illégale d'intérêt à X années d'inéligibilité c'est prendre le CONTRIBUABLE pour un DINDON. On peut le plumer, mais à la fin du mois l'indemnité de l'élu continue à tomber. EST-QUE CELA EST NORMAL?