L'IMPÔT

Par Jean-François Touzé, Président des Nouveaux Républicains

L'aveuglante insincérité du budget 2013 que se prépare à boucler le gouvernement en le faisant reposer sur une prévision fantasmagorique de croissance à 1, 2% du PIB ouvre la voie à un matraquage fiscal sans précédent qui devrait dans les mois qui viennent toucher aussi bien les ménages que les entreprises et asphyxier encore un peu plus la vie économique de la France.

0,1% de points de PIB en moins c'est pour l'Etat un manque à gagner de 1 milliard. Dans ces conditions, si la croissance comme l'affirment la quasi totalité des économistes, se situent réellement autour de 0,6% c'est six milliards supplémentaires qu'il faudra trouver pour respecter nos engagements de réduction des déficits.

Le bon sens autant que l'efficacité commanderaient de mettre en place un plan drastique de réduction des dépenses de l'Etat en dehors de ses devoirs régaliens, en particulier dans le domaine des dépenses d'intervention et par la suppression immédiate d'un des échelons administratifs - le département - et la chasse aux gaspillages et aux subventions indues.

Cette voie, les socialistes ne choisiront évidemment pas de l'emprunter.

Comme le scorpion de la fable, ils resteront fidèles à leur nature et feront jouer le levier suicidaire de l'impôt.

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