PRESIDENTIELLE 2012

Publié le 26 Janvier 2012

« Sarkozy parie sur un effondrement de Hollande  » peut-on lire dans l’édition du quotidien Le Monde datée du 21 janvier. « Méthode Coué ou aveuglement ? » s’interrogent à juste titre ses auteurs, Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider. Bluff ! serait-on tenté de répondre. Deux enquêtes publiées ces dernières vingt-quatre heures permettent de prendre le recul nécessaire qui s’impose face aux stratégies politiques déployées par les uns et les autres.

Nul ne peut le contester : François Hollande a désormais perdu l’essentiel des gains d’intentions de vote enregistrés en sa faveur à l’issue de la primaire socialiste. Ceci était attendu, les scores mesurés après sa désignation étant davantage la manifestation d’un processus perçu comme réussi plutôt que l’adhésion à un candidat dans la perspective d’une élection encore très éloignée. D’ailleurs, à ce stade de la campagne, sans doute serait-il préférable de retenir comme point de comparaison une date plus éloignée. Personnellement, j’opterais dans un premier temps pour janvier 2011, période politique déjà lointaine où peu pariaient sur la capacité du Député de Corrèze à décrocher le premier rôle socialiste à la présidentielle. En l’espace d’un an, ses gains d’intentions sont indéniables, de l’ordre de 5 à 10 points selon les instituts et, à date, ceux-ci n’ont pas été entamés. Toutefois, franchir à la baisse le seuil des 25% et s’approcher des 20% correspondrait effectivement à une cote d’alerte pour le candidat socialiste, la zone de tous les dangers…

Au jeu des comparaisons, le premier tour de l’élection présidentielle de 2007 serait encore plus pertinent. En toute objectivité, l’effondrement concernerait alors Nicolas Sarkozy plutôt que François Hollande. Dans leurs dernières enquêtes, Ifop-Fiducial et BVA-Orange créditent aujourd’hui le premier d’un score inférieur de huit points à sa performance du premier tour de 2007. Quant au candidat socialiste, ses intentions de vote se situent entre 26,5% (Ifop) et 30% (BVA), soit des scores équivalent pour l’un voire supérieur pour l’autre à celui obtenu par Ségolène Royal. N’empêche, à ce jeu-là, la principale information ne concerne plus seulement les deux favoris du moment… Face à la contre-performance de Nicolas Sarkozy, François Hollande ne parviendrait finalement qu’à faire aussi bien ou un peu mieux que Ségolène Royal. A l’inverse, la candidate du Front Nationale se voit créditée de scores supérieurs de 8 à 10 points au résultats obtenu par Jean-Marie Le Pen en 2007. Marine Le Pen tutoie aujourd’hui les 20%.

REMARQUES:

Le bilan de l'ex- maire de Tulle,président du conseil général de Corréze est comme celui de Nicolas Sarkosy est mauvais.Certes François Bayrou,Marine Le Pen ou autres ne résoudront pas nos problèmes.

La question que l'on peut se poser:  FERONT-ILS AUSSI MAL?

Rédigé par moulin

Publié dans #La Droite

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