DETTE+IMPOTS TROP ELEVE

Publié le 25 Septembre 2010

dette largeÀ lire, l’article de l’économiste Charles Gave sur son blog, « L’État est mort ! Vive l’État ! » (au nom de domaine évocateur : faillitedeletat.wordpress.com !) sur lequel il republie des extraits de son nouveau livre, du même nom :

Dette : la chute programmée du social-clientélisme

Extrait :

« Le personnel politique représentant notre social-clientélisme ne va plus pouvoir emprunter en donnant en gage les Français du futur. Il ne peut pas non plus augmenter les impôts qui pèsent sur le reste de la population de crainte de créer une dépression et/ou une révolte des assujettis à l’impôt, dont leurs propres troupes. Le social-clientélisme, qui par construction ne peut s’autofinancer, va disparaître. »

Source:le cri du contribuable

Nos politiciens actuels peuvent acheter les voix des citoyens avec l’argent des citoyens

Alexis de Tocqueville

Pour des raisons qui m’échappent totalement, il est d’usage de présenter le déficit budgétaire et la dette étatique en pourcentage du PNB local. Les deux présentations me semblent extrêmement dangereuses, car elles laissent croire à tort que la totalité du PNB produit dans un pays appartient in fine à l’État, ce qui est un déni implicite, mais fort révélateur, du droit de propriété. Cela dit, comme tout le monde le fait, nous l’utiliserons également occasionnellement, mais ce sera toujours avec réticence…

Commençons par le déficit de l’État en pourcentage du PNB, que nous remplacerons par le ratio entre les dépenses et les recettes de l’État.

Chaque ménage, quand il va à sa banque, présente ses comptes et montre ce qu’il dépense par rapport à ce qu’il gagne. On ne voit pas très bien au nom de quoi il devrait en être autrement pour notre cher État. Le graphique ci-dessous ne retient que les dépenses et les recettes de l’État central ; en sont exclus tous les autres déficits du secteur communiste, tels ceux de la Sécurité sociale, des régions, des départements ou de telle ou telle activité nationalisée.

Comme on le voit, les dépenses sont aujourd’hui supérieures aux recettes de… 55%.

Cela revient à dire qu’à partir de la mi-juin les dépenses de l’État ne sont plus financées par les recettes et que le solde doit être financé par l’emprunt. L’État ne couvre qu’un peu moins de la moitié de ses dépenses par l’impôt! Il est stupéfiant que les célèbres agences de notation (Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch) continuent à accorder à la dette française un AAA, c’est-à-dire la meilleure note. Cela donne une idée soit de l’incompétence considérable de ces agences, soit de la situation dans laquelle doivent être les mauvais élèves tels l’Espagne ou le Portugal, sans parler de la Grèce (l’un n’excluant pas l’autre d’ailleurs). De plus, logiquement, cette dette s’accroît chaque année du montant du déficit de l’exercice achevé. Il va donc falloir soit que les dépenses diminuent ou cessent de croître, soit que les recettes augmentent. Or l’on sait que si les impôts augmentent, la masse fiscale, à partir d’un certain moment, diminue (loi dite de Laffer). Comme le dit la sagesse populaire, « trop d’impôt tue l’impôt».

Nous avons passé ce cap il y a déjà longtemps. »

Extrait de « L’Etat est mort, Vive l’état! » Chapitre 5  page 80 et s

Cela montre bien qu'il nous faut une équipe neuve n'ayant jamais exercé le pouvoir pour remettre LA FRANCE sur les rails et éviter de ne plus avoir un sous dans les poches puis disparaitre.

Rédigé par moulin

Publié dans #Dettes

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